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ANALYSE DU KANDJOUR

avait posé ses semelles sur la tête, qu’il serait allé le trouver en personne immédiatement, si l’heure n’avait pas été trop avancée. Le lendemain il monte en voiture, prend avec lui des vivres, et rend visite à Gautama. Il est très satisfait de sa conversation et compose un arrangement de salutations et de réponses à employer chaque fois qu’ils se rencontreraient dans la rue. La raison qu’il en donne est que les formes courtoises et cérémonieuses sont un moyen de maintenir le respect et la bonne renommée parmi leurs sectateurs.

Feuille 192. — Termes de salutation : ceux dont se servent les hommes de qualité ou de haut rang, quand ils envoient leurs compliments et s’informent par l’intermédiaire de messagers ou de servants de la santé d’un ami. — Énumération complète des termes dans lesquels le roi de Koçala Gsal-Rgyal, envoie ses compliments à Gautama. (Cette liste se rencontre plus d’une fois dans le Ka-gyur, et elle a été introduite dans le vocabulaire sanscrit tibétain.)

Feuille 193. — Le roi de Koçala Gsal-Rgyal, rend visite à Gautama : il le questionne sur plusieurs points ; — quelle différence y a-t-il entre les quatre castes ? — Gautama répond au roi de manière à l’amener à cette conclusion qu’il n’y a point, en réalité, de différence entre les quatre castes.

Le roi demande ensuite s’il y a des dieux, si le dieu Brahma existe réellement ; la réponse contient plusieurs distinctions, et cette déclaration que si le roi entend parler de dieux animés de passions charnelles et se plaisant à faire du mal et à nuire, il n’en existe point de tels.

Feuille 201. — À Râjagṛha et dans plusieurs autres lieux, en différentes circonstances, Çâkya donne des instructions morales, accompagnées d’exemples et de paraboles.

Feuilles 214 et suivantes. — Histoire d’Yul-hkor-skyong[1]. Comment il entre dans l’ordre religieux, — ses réflexions, — enseignement moral à ses parents.

Feuille 240. — Çâkya, accompagné de Gnod-sbyin lag-na-Rdo-rdje[2], opère diverses conversions dans le nord de l’Inde.

  1. Le nom sanscrit esk Râṣṭrapâla. (L. F.)
  2. Le nom sanscrit doit être Yaxa-Vajrapâni. (L. F.)