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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

62. — On obtient le chiffre des combinaisons métriques dont les mètres à demi semblables sont susceptibles en élevant au carré celui des combinaisons possibles des mètres semblables correspondants (établis sur le même type), et en déduisant du résultat le chiffre qui sert de base pour l’élévation au carré^^1.

63-64. — (Connaissant la quantité métrique des syllabes qui constituent une combinaison métrique quelconque et le nombre de combinaisons dont le type auquel elle appartient est susceptible, voici la méthode à suivre pour trouver le rang qu’elle tient dans la série complète de ces combinaisons). Plaçant le mètre dont il s’agit (c’est-à-dire la quantité des syllabes qui le composent ) sur une ligne horizontale et représentant par 2 sa première mesure, à commencer par la gauche, on en fait le point de départ d’une progression géométrique ayant 2 pour raison, dont chaque terme correspond aux mesures suivantes en s’arrêtant sur la dernière. Puis, s’il y a des longues parmi ces mesures, on se livre à une opération inverse et qui consiste à prendre comme point de départ d’une autre progression de même forme commençant par l’unité la première longue qui se présente à partir de la droite en ajoutant un terme correspondant à chaque mesure qu’on trouve en reculant vers la gauche ; à chaque nouvelle longue qu’on rencontre, s’il y on a, on ajoute une unité au chiffre correspondant de la progression ; puis on retranche le dernier terme (c’est-à-dire celui qui correspond à la première mesure de gauche) du nombre total des combinaisons dont le mètre donné est susceptible. Dans les deux cas (celui où la combinaison métrique ne comprend que des brèves, et celui où les longues alternent avec les brèves, ou sont entièrement substituées à celles-ci), le résultat obtenu ainsi indique le rang auquel appartient la combinaison métrique donnée^^2.

65. — L’auteur va indiquer le moyen de déterminer la place qu’occupent dans tous les mètres les voyelles brèves (et par conséquent le schéma même de chaque mètre, étant donné le type auquel se rattache le mètre en question et le rang qu’il occupe dans la série des combinaisons dont ce type est susceptible).

1 Cf. Colobr.. II, 88 et Ind. Stud., Viii, 326 et sqq., 432 et sqq.

2 Cf. pour cette paraphrase de notre texte, Ind. Stud., viii, 438 et sqq. Il s'agit de la règle du prastara appelée uddishta, Cf. ci-dessus v. 51.