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LALITA VISTARA. — CHAPITRE VII.

CHAPITRE VII

P. 73. l. 1. « Dix mois (ou dix lunes) étant passés, etc». Cette manière de compter le temps pendant lequel une femme portait un enfant dans son sein était générale dans l’antiquité.

Voyez dans la Bible, Sagesse, vii, v. 2 ; dans le Rig-Vêda, trad. Langlois, 2e édit., p. 302, col. 2, st. 7-9 ; Ib., traduct. de Wilson, t. II, p. 154, n° 1.

La IVe Églogue de Virgile, v. 61 ;

La scène v de l’acte III des Adelphes, de Térence ;

L’Héroïde de Canacé, d’Ovide ; et la IIIe Idylle, de Moschus.

Les jurisconsultes eux-mêmes s’expriment comme les poètes.

V. aussi saint Augustin, Livre Évang., ch. v, question 1.

P. 74, l. 9, « l’astérisme Pouchya ». C’est le huitième astérisme lunaire (décembre-janvier). Il est dit, au commencement du ch. vi, que le Bouddha descendit dans le sein de sa mère quand paraissait la constellation Viçâkha (seizième astérisme lunaire, avril-mai). Il y a ici deux difficultés, car, en supposant que le futur Bouddha soit né dans le même mois où il était descendu dans le sein de sa mère, il y serait resté un an ; et, de plus, l’apparition, au même instant, des constellations Pouchya et Viçâkha est inexpliquable.

P. 77, l. 20. « En faisant un bâillement. »