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LALITA VISTARA

OU
DÉVELOPPEMENT DES JEUX

CHAPITRE PREMIER[1]

Les Bouddhistes appellent jeux du Bouddha toutes les choses extraordinaires que fait le Bouddha Çâkya Mouni ou dont il est la cause. Si, par exemple, le mont Mêrou, si Brahmâ, Çakra et tous les dieux s’inclinent devant lui, s’il guérit les maladies physiques et morales, ce sont des jeux du lion des hommes.

(V. ch. XIII, p. 146, l. 13 ; ch. xxii, p. 298, stances 30-34 ; v. aussi Le Lotus de la bonne Loi, trad. de Eug. Burnouf, p. 819, l. 13, en remontant).

Le titre, « Développement des jeux », signifie donc : Le récit développé des événements qui se sont accomplis par la puissance du Bouddha Çâkya Mouni.

  1. Pour éviter les répétitions et les renvois, nous ne mettrons dans ces notes que les explications qui se rapportent au texte ou à des faits particuliers. Pour les noms de personnages, de lieux, etc., le lecteur est prié de consulter la table générale, à la fin de ce volume.