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Les mérithalles sont moyens, assez réguliers.

Les feuilles sont moyennes, vert-clair, ovales ou lancéolées pointues, planes ou à bords légèrement relevés en gouttière ; leur serrature est fine et régulière.

Le pétiole est grêle, canaliculé, long de 2 à 4 centimètres, vert-clair ombré de rouge.

Les stipules sont filiformes.

Le fruit est très-gros, pyramidal, pyriforme-ventru, parfois calebassiforme, bosselé sur toute sa surface et côtelé vers le calice ; sa hauteur est de 13 à 14 centimètres ; son diamètre de 9. L’épiderme, mince, lisse, luisant, jaune-citron à l’époque de la maturité, est ponctué de petits points bruns, plus nombreux et plus visibles du côté frappé par les rayons solaires ; il est aussi panaché de roux-brun autour du calice.

Le pédoncule est moyen, brun, long de 4 à 5 centimètres ; il est implanté obliquement au sommet, d’une protubérance charnue, enfoncée d’un côté dans une cavité assez profonde et dépassée de l’autre par la hauteur du fruit.

Le calice, étoilé ou irrégulier, est placé dans une cavité assez profonde, évasée, de largeur moyenne ; ses divisions sont larges, brun-jaunâtre.

La chair est blanche, fine, fondante ; son eau est abondante, sucrée, vineuse, relevée d’un léger aigrelet et d’un parfum très-agréable.

Nous ne saurions trop recommander la culture de ce bel et bon fruit, dont la maturité a lieu en novembre et décembre ; nous le devons aux semis persévérants de M. Flory, horticulteur à la Valette ; il a été couronné par le Comice de Toulon, au concours de 1852.

Jules de Liron d’Airoles.
Membre correspondant de la Commission royale de Pomologie.