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les Anglais aiment à représenter comme ayant contre-balancé la fortune de l’empereur, et à qui seul, comme ils le disent, il fut donné de le vaincre ; le bigarreau Napoléon devint le bigarreau Wellington.

C’est un arbre de haut-vent ; il est de moyenne grandeur et produit beaucoup. Les branches et les rameaux se dirigent horizontalement et pendent légèrement à leur extrémité. Ces derniers sont d’un vert tendre.

Les feuilles alternes sont obrondes, entières, à dents obtuses, de couleur vert foncé, longues de 10 centimètres, larges de 6. Le pétiole, garni de deux stipules à sa base, est gros, canaliculé, vert clair en dessous, de couleur rougeâtre en dessus, ayant à son sommet quatre ou cinq glandes arrondies, rougeâtres.

Les fleurs sont blanches.

Les fruits sont ronds, marqués d’un sillon, hauts de 3 à 3 ½ centimètres sur 11 à 12 de circonférence.

La peau est fine, luisante, d’un rouge clair, jaunissant à la maturité.

La chair en est croquante et de première qualité ; ce fruit mûrit vers la fin de juin.

L. de Bavay.