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est gros, conique pointu, brun fauve ombré de brun marron et parfois lavé de gris. Sur franc, les jeunes rameaux sont assez gros, longs, arqués, droits, lisses ou très-légèrement striés et cotonneux. L’épiderme, gris du côté de l’ombre, brun rouge du côté du soleil, est ponctué de quelques larges lenticelles blanc sale, rondes et proéminentes. Sur coignassier, le rameau est plus court, plus brun, plus fortement strié et ses lenticelles sont allongées. Le gemme est gros, conique, pointu, écarté du rameau par son sommet, brun clair ombré de brun noir et nuancé de gris. Les mérithalles sont inégaux, très-courts ou très-longs. Les feuilles sont longues, étroites, lancéolées ou ovales-lancéolées pointues, régulièrement et profondément serretées, d’un vert terne, arquées et à bords relevés en gouttière ; elles mesurent 8 centimètres en longueur sur 3 ½ à 4 en largeur. Il s’en trouve aussi sur les lambourdes et à la base des rameaux vigoureux, qui sont plus larges, plus arrondies et dont la serrature est large et obtuse. Le pétiole, long de 15 millimètres, profondément canaliculé, vert ombré de rouge sur les feuilles des rameaux, est grêle, vert jaunâtre, sans cannelure et long de 45 millimètres lorsqu’il est attaché aux feuilles des lambourdes. Les stipules sont linéaires.

Pour obtenir un grand rapport du Doyenné de juillet, il convient de le cultiver sur franc en haut-vent, comme les Rousselets. Dans les jardins de peu d’étendue, où l’on désire des arbres nains, on peut l’élever en pyramide sur coignassier.

A. Bivort.