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ET SURFACES LIMITES.

à la valeur  ; soient le point où elle touche et celui où elle coupe Plus diminuera, et plus aussi le point se rapprochera du point en suivant l’arc de courbe  ; en sorte que ces deux points se réuniront en un seul, lorsqu’enfin sera devenu tout à fait nul, mais alors les deux courbes et se confondront dans toute leur étendue.

Cela posé, on a, par le théorème de Taylor,

Équations de
Équations de

équations dont les dernières rentrent, en effet, dans les premières, lorsqu’on suppose  ; et dont la combinaison, dans le cas contraire, fera connaître le point Elles sont au nombre de quatre, parce que, généralement parlant, deux courbes ne se coupent pas dans l’espace, mais, comme et sont ici situées toutes deux sur la surface elles doivent se rencontrer et ces quatre équations doivent équivaloir à trois seulement.

En rejetant donc la troisième, le point sera donné par le système des équations (1), (2), (4). Mais, lorsque trois surfaces passent par un même point, toute surface qui a pour équation une combinaison quelconque des équations de celle-là, passe aussi par ce point ; donc, en particulier, la différence entre les équations (2) et (4) est l’équation d’une surface qui, combinée avec celle qu’exprime l’équation (1), exprimera une courbe qui, comme coupera au point Cette équation est

ou, plus simplement,