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LIGNES

l’équation résultante en et serait l’équation cherchée.

Mais il sera peut-être plus élégant encore d’opérer comme il suit. On formera l’équation

en y égalant à zéro les coefficiens des variations

on obtiendra équations entre lesquelles on éliminera les multiplicateurs arbitraires  ; en supposant que soit l’équation résultante de l’élimination, il ne s’agira plus que d’éliminer

entre les équations

De ce qui précède se déduisent en particulier, d’une manière très-simple, la théorie des développées et celle des caustiques.

La théorie que je viens d’exposer m’a été présentée, il y a plus de six ans, à peu près telle que je la donne ici, par M. F. Journet, alors élève du lycée de Nismes[1], et actuellement ingénieur des ponts et chaussées. Je vais indiquer brièvement de quelle manière elle peut être étendue aux surfaces courbes.

§. II.
Recherche de la surface qui en touche une infinité d’autres, dont
les équations ne diffèrent que par une constante.

Soit

  1. C’était, comme l’on voit, dans un temps, déjà bien loin de nous, où il y avait des cours publics de calcul différentiel, même dans les lycées de provinces ; et où l’on pensait que l’étude de la haute géométrie et de la mécanique, seule véritable introduction à celle des sciences physiques, devait, tout aussi bien que tant d’autres études, entrer dans le plan d’une éducation vraiment libérale.