Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1812-1813, Tome 3.djvu/257

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
249
DES ÉCHELLES.

Quand on a cette équation devient

En détachant les échelles des seconds membres de ces équations on peut les mettre sous la forme

(12)

Les expressions et sont ce qu’on appelle les états variés de  ; la variation dépendant de l’accroissement de la variable ; qui est dans la première expression, et dans la seconde. Afin de les rendre susceptibles du calcul des échelles, nous représenterons, avec Arbogast, par ou simplement par , et conséquemment par  ; les seconds membres des équations (12) justifient complètement cette notation. Par ce moyen, on peut mettre ces équations sous la forme

On a donc, en détachant les échelles

équation qui exprime la relation entre l’échelle de l’état varié et celle des différentielles.

On a coutume d’exprimer aussi le premier membre de l’équation que fournit le théorème de Taylor par de sorte que et que exprime l’accroissement de , lorsque devient Nous réserverons cette notation pour le cas où l’accroissement de est et nous représenterons par l’accroissement de lorsque devient afin que, par notre notation, l’échelle indique en même temps l’accroissement de la variable Ainsi, nous aurons