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D’ÉQUILIBRE.

Présentement, pour qu’il y ait équilibre dans le système, il est nécessaire et il suffit ( Lemme II. ) que les deux puissances auxquelles nous l’avons réduit soient à la fois égales et directement opposées : or, cela exige d’abord que les composantes de chacune, parallèles aux axes, ne diffèrent des composantes de l’autre, parallèles aux mêmes axes, que par le signe seulement ; ce qui donne 1.o

 ;

éliminant des neuf équations ci-dessus, au moyen de celles-là, elles deviendront :

Alors, les deux puissances étant égales, parallèles et agissant en sens contraire, il suffira, pour leur équilibre, qu’elles aient un point commun ; c’est-à-dire, qu’il suffira que les coordonnées de l’un des points de la direction de l’une satisfassent aux équations de l’autre ; or, l’une d’elles a pour ses équations :

 ;

et, comme sont les coordonnées de l’un des points de la direction de l’autre, on devra avoir 2.o

éliminant les binômes et des équations ci-dessus, au moyen de celles-là, et faisant en outre, pour abréger, et elles deviendront :


    ces équations ne seront jamais impossibles, c’est-à-dire, qu’on pourra toujours y satisfaire par des valeurs réelles et finies des indéterminées qu’elles renferment.

    Il en sera donc de même de tout système d’équations déduites de celles-là, par l’élimination de quelques-unes des variables entre lesquelles elles établissent des relations.