50 1745
Ms. 16. Diderot fait hommage à R. d’un exemplaire de sa traduction des Principes de philosophie morale 1 [466], I, 3121.
Ms. ... Altuna parti 2, R. s’installe à l’Hôtel Saint-Quentin [8], 236 ; [10], 51, rue des Cordiers 3; il y rencontre Thérèse Le Vasseur 4. Il travaille assidûment aux Muses galantes, aidé incidemment par Philidor [8], 234-236.
Al. 11. Au Concert spirituel, les violonistes Mondonville et Guignon soulèvent l’enthousiasme par leur jeu [378], 199 ; [7], 335.
Al. 27. La Comédie-Française donne le Méchant de Gresset [603], X, 1403; [5], 103, n.
Mai 11. Bataille de Fontenoy [8], 237; [4], 411; [5], 1; [747], 191.
1. Principes de Philosophie morale ou Essai de M*** [Shaftesbury] sur le mérite et la vertu... Amsterdam, 1745. Sur la première garde, R. a noté : Ce livre m’a été donné par l’Auteur le 16e de mars 1745. J. J. Rousseau. Voir le hors-texte de Buffenoir [389], I, 240, pl. 48.
2. Altuna quitta Paris à fin mars si R. a dit vrai en juillet, savoir que son opéra lui coûta trois mois de labour après le départ de son ami.
3. Voir ci-dessous, page 36, note 5.
4. Voir à la date du 21 septembre 1721. Il n’existe pas d’étude d’ensemble consacrée à Thérèse; il y a lieu de consulter le spirituel plaidoyer de Mme de Charrière [409] et les jugements récents sur Thérèse émis par Brédif [171], 180-182, Lemaître [611], 45-55, Faguet [486], 123-146, Bouvier [371], 94-101, et Ritter [740], 39-48. J’ai déterminé ailleurs [430], 119, l’époque de la liaison; cette date semble peu sûre si on en rapproche quatre passages de R. dont trois, des 31 janvier et 12 août 1769, et du 26 février 1770 [139], 284; [12], 156. 185, fixent la liaison à 1743; le quatrième, du 23 décembre 1761 [10], 292, indiquerait, pris à la lettre, l’année 1744, mais on avouera que fin décembre ou début de janvier sont périodes quasi équivalentes ce qui, de 1762 enlevant 17, donnerait 1745. Ainsi, les sept documents datés renvoient trois fois à 1743 et trois fois, quatre même, à 1745; en face de cette divergence, point rare chez R., j’accepte le témoignage des deux pièces les plus anciennes, dont l’acte notarié, et me prononce avec elles pour 1745.
