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introduction

7 bis (8 pages), portent la même version, ce qui donne à ce dernier l’apparence d’une copie inachevée du premier ; le troisième fragment, 7 ter (10 pages), est rédigé d’après une version différente. Ces trois pièces correspondent à deux projets, et l’un repris par deux fois, de l’article sur l’Arsenic ; et cela donne à penser quel travail considérable l’élaboration du 5e livre eût encore coûté à l’auteur, s’il s’était livré à des tentatives de ce genre sur les quelque dix métaux et demi-métaux connus des alchimistes, et s’il avait encore étendu sa rédaction à d’autres classes de corps, comme il semble en avoir eu le dessein.

c) Parmi les autres pièces concernant la chimie et qui sont conservées à Genève et à Neuchâtel, je me contenterai de citer trois cahiers[1] de notes écrits par Rousseau et qui font partie du 7884 bis de la bibliothèque de Neuchâtel. Ces cahiers contiennent-ils des notes de cours ; ont-ils au contraire été écrits d’après des livres ? C’est là un problème que j’espère pouvoir résoudre un jour, tout en cherchant à retrouver les mystérieux liens qui pourraient rattacher ces documents aux Institutions.

Le manuscrit de Trélex représente, sous une remarquable forme de langage, un vaste travail de compilation. Si son auteur a pu utiliser des notes de cours ou même faire appel à ses souvenirs pour écrire certains de ses chapitres, il a copieusement puisé par ailleurs dans

  1. Un de ces cahiers traite du mercure et de l’antimoine ; un autre de l’antimoine, de l’arsenic et du bismuth ; un autre du zinc et du plomb.