contre au cabaret a fait découvrir à un de mes gens tout à l’heure qu’un guet-apens est tendu à M. Armand, cette nuit, à Bougival… S’il va au rendez vous donné, il est mort… Sauvez-le donc, puisque vous ne pouvez pas vivre sans lui. Artoff. » Mon Dieu ! ce guet-apens, c’est moi qui l’aurai préparé, et c’est moi… moi qui tuerai Armand… Oh ! non ! non !
Madame !… Fanny n’est pas chez elle.
Plus de doute ! elle était dans le complot ! Oh ! l’infâme !… il faut que je parte pour Bougival à l’instant ; qu’on prépare ma voiture ! (Elle se couvre d’une mante, elle prend son petit poignard.) Oh ! je sauverai Armand, ou je me tuerai si j’arrive trop tard.
Scène PREMIÈRE
Eh bien, mamselle Cerise ! qu’est-ce que vous dites de Bougival ?
Je dis que c’est ravissant ; des arbres, des fleurs, qu’est-ce qu’il y a de plus joli que cela ?
Et ma charmante propriétaire s’amuse-t-elle ?