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En l’un de ces amours que rien ne peut éteindre,
Edward-Trois ait d’un roi méconnu le devoir !


Je conçois qu’Edward-Trois, heureux de ta tendresse,
Au milieu d’une fête ait pu, le front courbé,
En humble serviteur de sa belle maîtresse,
Relever le ruban de ton genou tombé ;
Qu’il ait de son bonheur, de sa galanterie
À l’immortalité voué le souvenir
Par cet ordre éclatant de la chevalerie
Pour qui Cromwell faillit vendre son avenir !


Voici le fils d’Eward sous son armure noire !
Ce prince belliqueux, qui nous fut si fatal,
M’apparaît le front ceint de ses palmes de gloire,
Au milieu des créneaux de son palais natal !
Toi qui vis à Crécy poindre ta renommée,
Dont tant de fois depuis le drapeau triomphant
Flotta, signal de deuil pour la France alarmée,
Je ne te maudis pas ! Poitiers me le défend !


Après cette bataille à jamais mémorable
Qui jeta sur nos champs un voile de douleur,