Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/84

Cette page a été validée par deux contributeurs.

point de simple qui soit si bon que celui-là pour dégager sans émotion, le cerveau par le nez. On peut mettre la fleur de cette herbe dans le nez, soit fraîche ou séche, comme l’on veut ; une pincée suffit. Elle décharge beaucoup de pituite, non-seulement par le nez, mais encore par la bouche, & elle soulage considérablement le cerveau. On n’en sçauroit trop conseiller l’usage aux personnes replettes, & à celles que la pituite incommode.

L’huile, & selon quelques-uns, le tabac, sont spécifiques contre ces sortes de Vers.

Il faut se rappeller là-dessus les deux histoires que nous avons rapportées depuis la page 75. jusqu’à la page 88. On y voit de quelle maniére ont été chassés deux Vers Rinaires du nez d’une femme, l’un par du tabac, l’autre par de l’huile.

Voici ces deux faits en abrégé ; 1o. cette femme dont il est parlé dans la premiere histoire, rendit son Ver après avoir mis inutilement en usage pendant quatre années tou-