Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/379

Cette page a été validée par deux contributeurs.

corps même de la mere, comme les œufs de tous les Oiseaux ; & les autres ne le sont que hors de la mere, comme ceux de presque tous les Poissons. Car parmi ces derniers, le mâle suit ordinairement la femelle dans le temps qu’elle pond, & il laisse échapper alors une liqueur qui rend féconds les œufs sur lesquels elle se répand.

Dans les œufs des Oiseaux, le blanc ou le suc glaireux fournit la nourriture au petit fœtus. Ce suc glaireux se fond peu à peu par la chaleur ; il passe ensuite par les deux cordons qui tiennent le jaune suspendu, & traversant ce jaune qui sert à l’Oiseau de Placenta, il se glisse par les vaisseaux umbilicaux, jusqu’au corps de l’Oiseau. Tous les petits des autres animaux ovipares se nourrissent dans l’œuf à peu près de la même maniere. Pour ce qui est des vivipares, leurs œufs rendus féconds dans les ovaires, venant à s’échapper de leurs loges, descendent par les trompes jusques dans la matrice ; ils n’y sont pas plûtôt tombés, qu’ils s’y attachent par l’endroit qui