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créés avec les hommes, & que leur espéce est aussi ancienne que la race humaine, de même que cette sorte de Poux, qui ne se trouve que sur l’homme, & dont sans doute la race se perdroit, si celle de l’homme venoit à manquer. Je pense que ces Vers s’engendrent par mâle & par femelle dans les boyaux, & que quelques-uns de leurs œufs venant à sortir avec les excrémens, & à tomber sur quelque herbe, ou sur quelqu’autre chose, sont avalés par un autre, dans les entrailles duquel les Vers renfermés en ces œufs éclosent & se nourrissent. On trouve des Insectes par-tout, dont quelques-uns s’attachent à un seul Animal, pour y prendre leur nourriture ; d’autres à plusieurs, comme la Puce, qui se trouve sur l’homme, sur les Chiens, & sur beaucoup d’autres Animaux. On voit quelquefois des millions de Vers dans les Moules ; le fray de la Morrue en est parsemé ; on en trouve dans toutes les parties du corps de l’homme, même jusques dans sa glande pineale, s’il est vrai ce qu’on m’en a assuré. Enfin il sem-