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sion me détournerent alors de ce soin, crut bien faire de corriger Malve, par Mauve, parce qu’on dit des Mauves, & non de Malves, quoique en latin cette plante se nomme Malva. J’apperçus la faute quelques jours avant que l’ouvrage fût achevé d’imprimer, & je la marquai dans l’Errata. Voilà le fait comme il est arrivé. Au regard de l’huile de vitriol & de l’huile de tartre, qui sont chacune fort acides, l’Errata avertit qu’il faut lire : dont l’une est fort acide, & l’autre fort âcre. Il y avoit dans mon Manuscrit, qui sur la langue sont chacune fort actives. L’Imprimeur au lieu d’actives, mit acides, & le Correcteur d’Imprimerie ayant laissé passer la faute, je trouvai à propos de la corriger dans l’Errata, en mettant dont l’une est fort acide, & l’autre fort âcre. Comme ces huiles cependant ont toutes deux de l’acrimonie, nous pourrions trouver à redire à cette correction même, & montrer qu’elle n’est pas assez exacte ; mais il faut laisser cela à l’Auteur de la Lettre, qui a plus de loisir que nous. On avertit même que dans la suite, quel-