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mon Livre, un seul remede aussi excellent que celui-là, contre toutes sortes de Vers.

Je ne condamne point le mercure doux contre les Vers ; je conseille seulement de le donner mêlé avec quelque purgatif, & je défends de le faire prendre seul, à moins qu’il n’y ait quelque soupçon de Vers Vénériens, parce qu’étant pris seul, il peut causer le flux de bouche : c’est page 204. première Edition. Or, conseiller par exemple, de ne point boire de vin sans y mettre de l’eau, est-ce défendre le vin, & le mettre au rang des mauvais breuvages ? Dire qu’on ne doit point manger de viande sans manger du pain, est-ce défendre la viande, & la mettre au rang des mauvaises nourritures ? Avertir tout de même, de ne point prendre de mercure doux contre les Vers, sans y mêler quelque purgatif, est-ce défendre le mercure doux, & le placer, comme conclud notre Auteur, au rang des mauvais remedes contre les Vers ?

Le sixiéme, est que j’avoue que