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qu’il avoit son corps aviné, qu’en santé il buvoit du vin en très-grande quantité, & que nonobstant sa fiévre, toute violente & continue qu’elle étoit, il n’avoit jamais voulu quitter le vin, quoique défendu par tous ceux qui le voyoient, lesquels disoient que c’étoit le vin qui le réduisoit à cet état ; mais il a bien fait voir qu’on se trompoit, car dès le moment qu’il eut mis bas le Ver, il commença à dormir. La fiévre cessa au bout de vingt-quatre heures, & quelques jours après il se porta mieux que jamais. Je l’ai vu plusieurs fois depuis, & il est dans une parfaite santé, &c. Je suis, Monsieur, Votre. &c. Remy de Bar. Capucin.

Le troisiéme article, est que lorsque je dis que la pleurésie vient très-souvent de Vers, je n’avance cette proposition, qu’à l’occasion d’un seul pleurétique que j’achevai de guérir, en lui faisant sortir un grand Ver appellé Solium. Mon Censeur se trompe, je n’avance point cela sur le seul exemple de ce pleurétique ; car je