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soit, qu’on puisse appeller un composé d’or & de fer. Si cela est, j’ai eu sans doute grand tort de proposer, pour faire mon expérience, de jetter de l’eau forte sur un tel composé. Mais d’un autre côté, si pour faire un composé d’or de fer, sur lequel mon expérience puisse réussir, il suffisoit de mêler ensemble de la limaille d’or & de la limaille d’acier ; s’il suffisoit de faire un tout, dont quelques parties fussent d’or, & quelques autres de fer ; s’il suffisoit de souder de l’or & du fer, l’Auteur du Livre de la Génération des Vers pourroit bien n’avoir pas tant de tort, puisqu’il ne doit point s’embarrasser de quelle manière soit fait ce composé d’or & de fer, pourvu que c’en soit un sur lequel on puisse voir l’eau-forte s’attacher à une partie de ce composé, & épargner l’autre. Ce clou de Florence moitié or & moitié fer, qu’on montroit autrefois comme un exemple incontestable de la vérité du grand œuvre, & qu’on ne montre plus, aujourd’hui que les microscopes sont en usage, étoit un clou où l’on avoit