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que trop les demi-sçavans du mépris que j’ai pour eux. Cette opération de Chymie au reste, dont l’Auteur de la Lettre parle ici, c’est le composé d’or & de fer, que nous venons de voir. Il ajoute que si mes ordonnances étoient toutes aussi difficiles à exécuter que ma prétendue opération, mes Malades seroient en grand danger de mourir ou de réchaper, avant que le remede fût préparé. L’Auteur de la Lettre veut dire sans doute, que je serois moi-même en grand danger de voir mourir ou réchapper mes Malades avant que mon remede fût prêt. Mais cela n’est rien. Il me demande ici que je lui apprenne donc la maniere de faire un composé d’or & de fer ; & ensuite il dit, qu’on mêlera bien ensemble tous les autres métaux, mais que pour le fer, on n’a point encore trouvé le secret de le mêler avec aucun autre métail. Après ces paroles, il admire comment donc j’ai pu apprendre à faire des composés si merveilleux.

On voit par-là que l’Auteur de la Lettre ne croit pas qu’il soit possible de faire aucun composé, quel qu’il