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sent pas, il faut que ces eaux ayent une nature différente. Mais si par le simple examen de leur nature, on vouloit deviner ces effets, on courroit grand risque de n’y jamais parvenir ; puisque ces eaux considérées en elles-mêmes doivent paroîtree encore plus semblables en nature, que ne le paroissent à l’Auteur de la Lettre, le vinaigre & le verjus, dont le premier étant un acide qui vient de la décomposition du corps, annonce par conséquent, qu’il est d’un différent caractere. L’Auteur de la Lettre ajoute, que si je considere avec le microscope, le verjus & le jus de citron, j’y remarquerai un grand nombre de Vers. Peut-être que lorsque le verjus commence à se décomposer, & qu’il est gâté, y découvre-t’on des Vers ; mais qu’il en renferme avant de se décomposer, c’est de quoi je doute ; l’expérience en est facile à faire.

Le dixiéme article est que j’ai dit dans la Préface, que j’ai éprouvé tous les remedes dont je parle, & qu’il n’y en a aucun de douteux. Je ne dis pas tout-à-fait cela ; je dis que