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plévre ; de même aussi dans les maux vénériens, lorsqu’il y a des Vers, je puis bien attribuer une bonne partie des douleurs de cette maladie aux humeurs corrosives qui accompagnent toûjours les Vers vénériens, comme nous venons de dire.

Enfin pour ce qui est du troisiéme, sçavoir, que peut-être je n’étois pas bien sur que ce jeune homme eût un mal vénérien ; on peut répondre que peut-être aussi en étois-je sur. Mais je ne suis point entêté : j’accorderai volontiers que je n’étois pas bien sur de la chose. C’est pourquoi j’ai retranché dans cette nouvelle Edition, l’Article dont il s’agit.

Le sixiéme Article que l’Auteur de la Lettre reprend, est que les grains de la petite vérole sont remplis de Vers ; que plus il y a de Vers dans ces grains, & plus les grains marquent. Que pour les empêcher de marquer, on n’a qu’à frotter le visage d’une eau qui tue ces Vers. Que quand au commencement de la petite vérole on se baigne les pieds dans du lait chaud, toute la petite Vérole se jette sur les pieds, parce