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Troisièmement : Que la pleurésie est très-souvent causée par les Vers. L’Auteur de la Lettre fait ici une réfléxion ; c’est que dans les maladies où il y a des Vers, on n’a pas plus de raison de juger que les Vers soient la cause, que le produit de la maladie. Ce que dit là notre Auteur, se trouve vrai quelquefois ; mais quelquefois aussi il y a des signes qui déterminent le Médecin à croire l’un plutôt que l’autre ; comme par exemple lorsqu’il voit qu’en certaines rencontres, on guérit une maladie en donnant des remedes contre les Vers, & qu’on ne la guérit pas si bien, en n’en donnant pas.

Quatrièmement : Que dans les fièvres malignes, je faisois rendre un grand nombre de Vers ; après quoi je guérissois mes Malades par l’usage des cordiaux. Que je ne trouvai point de meilleur moyen pour guérir ces maladies, que de les traitter par rapport aux Vers. L’Auteur de la Lettre dit ici, que mon observation n’est pas vraie. Pour en prouver la fausseté, il commence par dire, que si l’observation étoit telle