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Section V.

I. On employe souvent contre les Vers, des remedes qui sont plus capables de les multiplier que de les tuer.

II. La poudre de Vers desséchés, est un mauvais remede contre les Vers : elle en produit d’autres.

III. Le mercure est bon contre les Vers ; mais il a de fâcheuses suites, & on ne doit guères l’employer que lorsque les Malades sont attaqués de Vers vénériens.

IV. Il faut éviter contre les Vers, le semen contra.

V. Si l’on met dans de l’esprit de vin, des Vers du corps, qui soient vivans, ils y vivent quelque temps ; ils vivent long-temps dans du jus de limon.

VI. Le jus d’oignon, la vieille urine mêlée avec un peu de miel, le suc de calamenthe, le lait de femme rayé dans l’oreille, tout cela sont de bons remedes contre les Vers auriculaires.

VII. L’esprit de sel mêlé dans un peu d’eau, est un bon remede contre