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duit intestinal, où ils ne peuvent manquer de contrarier les Vers qu’ils rencontrent, ces principes étant dégagés de tout ce qui pourroit retarder leur action.

Le semen contra, & autres simples d’une amertume & d’une odeur très forte, sont d’une nature différente de celle de la coralline ; leur décoction ou infusion agit autant que si on les prenoit en substance, parce que l’amertume dont ils sont remplis, & l’odeur qu’ils répandent, qui est ce qui les rend contraires aux Vers, se communiquent facilement aux liqueurs où on les fait infuser ou bouillir.

La tanaisie tient le premier rang après la coralline, ce qui lui a fait donner avec raison, comme à la Coralline, le nom d’Herbe aux Vers.

La rhue, le marrube blanc, l’énula campana, approchent de la vertu de ces herbes, aussi bien que les autres amers dont les noms sont rapportés dans la liste précédente ; ce qui leur vient de leur qualité amere.

Quant aux médicamens doux & huileux, nous avons suffisamment