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bles, l’on guérit, & le Ver abandonne sa demeure. Mais si l’on ne s’y prend comme il faut pour le chasser, il vieillit avec son Hôte. Hipp. Liv. IV. des Maladies.

Nous observerons sur ces paroles d’Hippocrate, que quelques Auteurs anciens, comme Ætius, Paul Eginette, & quelques Modernes, tels entre autres, qu’Edouard Tyson, ajoûtent aux signes du Ver plat mentionnés dans ce passage d’Hippocrate, la maigreur du corps, mais ils se trompent. Ceux qui ont ce Ver plat, autrement dit Tænia, ou Ruban, & que j’appelle Solitaire, sont, les uns gras, les autres maigres. M. de la Solaye, d’une constitution fort replette, lequel a rendu le Tænia de la page 198. & celui de la page 200. étoit tout aussi gras & tout aussi replet quand il l’a rendu. M. Bénard Marchand de Melun, qui a rendu celui dont je parle Chapitre III. Article II. vers la fin, étoit un des hommes les plus gras les plus réplets. Mlle Boileau, qui a été délivrée de celui que j’ai marqué dans la page 201.