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le n’est pas assez éclaircie[1].

Ce que dit là Ettmuller de ce prétendu Ver qui se trouve sous la langue des Chiens enragés, je le dis de tout le systême de M. Default, sur la production de la rage par les Vers. La chose n’est pas assez éclaircie pour en pouvoir porter aucun jugement.

Quelques Auteurs vont jusqu’à prétendre, les uns, que toutes les maladies généralement viennent de Vers ; les autres, qu’elles en sont du moins accompagnées. Comme c’est une erreur, & que cette erreur pourroit être dangereuse dans la pratique de Médecine, il est important de marquer les signes par lesquels on peut connoître quand il y a des Vers dans le corps. C’est à quoi nous allons employer le Chapitre suivant.

  1. De Cane rabido, vulgò affirmatur sub linguâ ejus latere Vermem quendam longum, quem alii à seipsis visum testantur, quo maturè dempto, nullus Canis rabidus fiat ; eodem verò increscente, rabiem necessariò supervenire : Unde quidam ad præcautionem solent extrahere hunc Vermiculum. Quidam existimant non esse Vermiculum, sed pro sanguinis congrumati particulâ in venis raninis sub lingua collecti & stagnantis habent. Rem hanc ceu nondum sufficienter exploratam in medio relinquo. Ettmuller, de Rabie.