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vomit un morceau de sang caillé, après quoi elle devint si foible, qu’on n’espéra plus de guérison. Une vieille femme qui la gardoit, voyant qu’on ne faisoit plus de remede à sa Malade qui souffroit toûjours, lui appliqua sur le ventre de la fiente de Cheval toute chaude, ce qui la soulagea pendant quatre jours. Mais le mal redoubla si fortement, que la Malade vouloit se faire ouvrir le côté, pour en tirer, disoit-elle, un Animal qu’elle sentoit qui cherchoit à sortir. Peu de jours après, elle s’apperçut que quelque chose lui sortoit par le siége, elle appella aussi-tôt son mari & sa garde, qui virent l’Animal représenté dans cette planche. La Malade mourut deux jours après, d’une mort très-douce. » Nous avons fait graver cette figure sur celle dont Madame la Duchesse de Bouillon nous a fait part, laquelle a été tracée d’abord après que l’Animal fut sorti.

Il y a dans la relation manuscrite que nous avons entre les mains