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ment que je prenne encore de l’eau de fougère ? Je suis, &c. »

Pitois

Les ramifications de vaisseaux & les rosettes dont parle M. Pitois dans ses deux lettres, sont choses qu’on ne sçauroit bien comprendre sans avoir auparavant consulté la planche que je lui envoyai, & qui est ci-après.

Ces ramifications & ces rosettes sont amplement décrites dans cette planche ; je m’abstiens d’en parler jusqu’à ce que nous soyions arrivés à l’Article où je la rapporte.

Le Solitaire se nourrit vers le pylore, c’est-à-dire, vers l’issue de l’estomac ; c’est-là qu’il tient sa tête : d’où il est facile de juger qu’il consume aisément la meilleure partie du chyle, parce qu’il prend cette liqueur avant qu’elle soit parvenue aux veines lactées.

Il trouve là un chyle qui n’est point encore mélangé de bile ; ce qui peut bien être la cause du séjour qu’il y fait : car plus bas la bile