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qu’il a rendues, Observations véritablement curieuses, & qui doivent être regardées comme un excellent supplément à la planche que j’ai mise page 224. Peut-on douter après cela, que les portions Cucurbitaires que rendent ceux qui ont le Tænia de la premiere espéce, ne soient des portions qui se détachent vivantes du corps du Ver ?

M. Pitois, sçavant Médecin de Beaune en Bourgogne, lequel étoit attaqué du Ver Solitaire, & qui rendoit de ces portions faites en forme de graines de citrouille, ou de cucurbite, m’écrivit là-dessus le 15. Mars 1736. d’une maniere toute conforme à ce que je viens de rapporter : voici sa lettre.


Monsieur,

» Je lisois, il y a environ deux ans, votre Traité de la Génération des Vers dans le corps de l’Homme. Je ne m’imaginois pas alors, être Hôte de la plus fâcheuse espéce de ces Insectes ; mais