Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/351

Cette page a été validée par deux contributeurs.

prendre d’alimens. Enfin il se trouve aussi leger, & aussi propre à toutes sortes d’exercices, qu’à l’âge de vingt-cinq ans. »

M. Destandau, après ce récit, qui n’est pas moins utile que curieux, par rapport à la Médecine, ajoute, avec grande raison, que le Ver dont il s’agit, a véritablement vie, quoiqu’en dise M. Lancisi. Je passe en faveur de la brieveté, mais avec regret, le reste de la Lettre de ce sçavant Médecin, pour venir à ce que m’ont écrit, sur un sujet semblable, deux autres témoins, dont l’autorité est ici d’autant plus grande, qu’ils sont eux-mêmes les Malades dont ils me parlent. Le premier est M. de Longchamp, homme de distinction, & Officier du Roy à Orbec.

« Vous prétendez, me dit-il, dans sa Lettre, (qui est du 7. Janvier mil sept cent trente-quatre) que les petits Vers plats que je rends depuis cinq ans, & sur lesquels je vous ai demandé votre avis, ne sont que des portions du Ver Solitaire, & que M. ***, Médecin de cette