Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/334

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ver à ceux d’un roseau qui seroit applati. L’espace contenu depuis un anneau jusqu’à l’autre, est comme un petit ventre un peu enflé sur le milieu de la largeur. A chacun de ces ventres, il y a toujours un des bords auquel on remarque une éminence en forme de mammelon, ayant au bout une ouverture presque imperceptible, qui se discerne en approchant les yeux de près, & qui est le commencement d’un petit vaisseau bleuâtre qui se voit à travers le mammelon en dedans. Ces mammelons sont inégalement rangés, comme nous l’avons déjà observé dans notre premiere édition, y en ayant tantôt trois d’un côté, & deux de l’autre, tantôt un d’un côté, & deux ou trois de l’autre, & presque jamais autant d’un côté que de l’autre, ainsi qu’on le peut voir dans la planche qui est à la page V. de la Préface. Il y a apparence que ces mammelons sont autant de poumons qui reçoivent l’air par les petites ouvertures dont nous venons de parler, lesquelles par conséquent tout autant de trachées. Ce grand