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d’égale grosseur, comme ils sont représentés dans cette planche. Il y a des Tænia de cette espéce, dont les grains de l’épine sont d’une grosseur & d’une épaisseur différente.

Je conserve dans des phioles d’esprit de vin, plusieurs de ces Tænia de la seconde espéce. La planche qui suit, représente parfaitement les grains inégaux dont je parle ; & il n’y a rien à désirer sur cela pour l’exactitude. J’ai cru longtemps que le Tænia de la seconde espéce, que j’appelle autrement Tænia à épine, n’avoit point de mamelons. Mais un nouvel examen m’a convaincu du contraire ; il n’y a qu’à considérer le Ver de bien près ; & pour y mieux réussir, le suspendre dans une phiole pleine d’eau, & le regarder attentivement à travers la phiole. On y discernera des mammelons très-réels, & situés de la même maniére que dans le Tænia sans épine. Ils sont moins apparens, il est vrai ; mais c’est toute la différence qui s’y trouve. Dans quelques-uns de ces Tænia,