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cette Objection, rien n’empêche de concevoir des parties liquides toujours plus petites, & qui soient proportionnées à la petitesse de ces animaux, sur-tout après que nous avons appris de l’expérience qu’il y a des animaux fort au-dessous du Ciron. Car on ne peut nier que ces petits animaux n’ayent des organes, & par conséquent qu’il n’y ait des liqueurs capables d’arroser & d’entretenir ces mêmes organes. Or de quelle petitesse ne faut-il point que soient ces parties de liqueurs pour humecter des organes si fins. Cette petitesse passe l’imagination, l’esprit n’y trouve point de prise, cependant l’expérience nous empêche d’en douter.

II. OBJECTION.

La matiere est divisible à l’infini, mais on ne la sçauroit imaginer actuellement divisée. Pag. 5.

RÉPONSE

Aussi ne dit-on pas que ces petits