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giens, & de ceux que l’on nomme Spermatiques.

Les Œsophagiens sont des Vers, que quelques Auteurs prétendent s’engendrer dans une glande du gosier, laquelle par le moyen de certaines fibres fistuleuses qui vont s’introduire dans l’œsophage, a communication avec l’œsophage même, & y verse un suc vermineux, qui opere la digestion des alimens. M. Vercelloni Médecin Piémontois[1], est de cette opinion, dans un Livre latin qu’il a donné sur les Glandes conglomerées de l’œsophage, imprimé à Ast en 1711. Sa principale raison est qu’on voit, à ce qu’il dit, un grand nombre de Vers dans cette glande ; & qu’afin que les alimens se digerent, ces mêmes alimens doivent se changer en un suc vivifiant. Or un suc, dit-il, ne peut devenir vivifiant, que par quelque chose qui le vivifie, & ce quelque chose ne sçauroit être qu’une matiere ani-

  1. Jacobi Vercelloni pedemontani, de glandulis œsophagi conglomeratis, succo vero nutritio, & vermibus, Dissertatio Anatomico Medica. Astæ 1711.