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cause des ulcères où ils se trouvent ; ils peuvent en être l’effet, & rien plus.

Quant au Mercure, il guérit le mal vénérien ; mais de ce qu’il guérit aussi les maladies qui viennent de Vers, il ne s’ensuit pas qu’il ne guérisse les maux vénériens, que parce qu’il est contraire aux Vers.

Pour ce qui est du passage de l’Ecclésiastique, sçavoir, que celui qui s’abandonne aux femmes débauchées, sera mangé des Vers, M. Desault lui-même avoue que ce témoignage ne prouve pas absolument que la maladie dont il s’agit soit causée par les Vers du corps.

Les Vers de l’homme, comme ceux de la plûpart des animaux, se distinguent en Zoophages & en Zoophiles. Les premiers sont ennemis de l’animal & le dévorent ; ce qui fait qu’on les appelle Zoophages, du mot grec Zoon, qui signifie animal, & du mot grec Phaguein, qui signifie manger, dévorer. Ceux dont nous avons fait jusqu’ici mention dans ce Chapitre, & ceux dont nous parlerons dans l’Article des Vers