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de ce Ver, ce qui se reconnoît par une violente démangeaison qu’il cause dans l’endroit où il est, on n’a pas soin de le tirer promptement, il gagne pays, se répand au long, & produit de fâcheux accidens ; tels entre autres, que de rendre les pieds ou les bras perclus, selon l’endroit où il se cantonne. Pour se délivrer de cet ennemi, il faut miner peu à peu sa petite loge avec la pointe, non d’une épingle, de peur d’envenimer la peau, mais d’une aiguille, puis le tirer de là tout entier ; nous dirons tout entier, car quoiqu’il soit fort petit, il arrive souvent qu’on n’en tire que la moitié, ou moins encore, ce qui rend la playe dangereuse, & tout le corps fort malade ; accident qui est assez semblable à celui que causent les Soyes, lorsqu’en voulant les tirer dehors on en laisse en dedans quelque portion.

Les Toms sont de petits Vers qui viennent aux pieds, où ils causent des tumeurs douloureuses & grosses comme des fèves. On ne trouve de ces Vers que dans l’Ame-