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s’agit, quelque fine qu’elle soit, mais il n’en faut pas beaucoup pour se faire sentir à un si petit Ver, surtout dans l’espace de deux jours.

L’Historien de l’Academie remarque ici que s’il y a toujours à la membrane du tympan une petite ouverture échancrée que Rivinus a découverte, & que M. Maloet dit avoir effectivement vue deux fois, ou que si seulement elle s’est trouvée par une espéce de hazard dans le tympan du Malade, en question, l’huile aura eu encore, sans comparaison, plus de facilité à passer.

Quant au chemin qu’elle aura tenu, il juge qu’après avoir été reçue dans la cavité du tympan, elle se sera portée, par le moyen de la trompe d’Eustache, appellée communément l’aqueduc, jusqu’aux fosses nazales, d’où, à cause de sa subtilité, elle aura pu aisément s’élever au sinus frontal.

Nous ne devons pas oublier ici les réflexions sages que le sçavant Historien fait ensuite sur la circonstance de cette guérison.

1o. Ce fut par une espéce de ha-