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Médecin, dit Hippocrate, soit commis auprès du malade, pour lui faire observer ce que le Médecin aura ordonné ; mais entre ceux que le Médecin employe à cet office, qu’il ne choisisse que des gens suffisamment versés en l’Art, & qu’il se garde bien de donner cette commission à gens dénués d’expérience. »

Quelques lignes plus bas, le même Hippocrate avertit qu’il faut que le Médecin qui ordonne, soit informé de tout ce qui se passe en son absence chez les malades dont il a soin ; qu’il sçache, par exemple, si ces malades, ont pris, ou ont refusé de prendre ce qui leur a été ordonné, ou ont fait quelqu’autre faute, parce que sans cette connoissance, il ne peut se comporter comme il faut, à l’égard des malades, qui, en refusant de prendre certaines potions, certains médicamens qu’on leur a ordonné de prendre, ou en en prenant qui ne leur ont point été prescrits, se donnent la mort.

Comme les Auteurs du Mémoire aiment le Grec, il faut leur en servir encore. Voici donc au bas de la page suivante le texte d’Hippocrate sur ce sujet : ils déci-