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rase ordinairement, est un de ceux, que Messieurs les Jurés de saint Côme, ont principalement consulté sur le passage Grec dont il s’agit. C’est un homme qui passe chez-eux, pour très-versé dans cette langue, faites-moi donc le plaisir de le consulter. S’il ne trouve pas ma traduction conforme à l’Original, priez-le de vous dire en quoi elle péche. En attendant ses sçavantes réflexions sur ce sujet, je remarquerai que ce que dit ici Aristote, répond parfaitement à ce que dit Hippocrate dans le premier de ces Aphorismes ; sçavoir, que « ce n’est pas assez que le Medecin qui gouverne le malade, fasse son devoir, mais qu’il faut encore que le malade fasse le sien, & que les personnes qui sont auprès de lui pour l’y engager, y soient attentives. C’est là le vrai sens du texte de cet Aphorisme, qui sert comme de Préface à tous les autres. »

Ce que ce grand homme recommande sur la fin du Livre où il parle de la conduite que doit garder le Médecin par rapport à son maintien, & à ses malades, confirme pleinement ce que je viens de rapporter : « Qu’un des ministres du