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IV.


Ces Messieurs ajoutent, comme nous venons de voir, que les Médecins se sont élevés un Tribunal, où ils veulent citer les Chirurgiens dont les clartés les éblouissent, que la Faculté dans ses Theses, leur montre l’autorité menaçante de ce Tribunal, qu’elle regarde ces Theses comme des Tables sur lesquelles les Chirurgiens doivent lire les Loix de leur Art.

Ces dernieres paroles supposent que la Faculté regarde le langage de ses Theses, comme un langage connu aux Chirurgiens, puisqu’elle les leur propose, dit-on, comme des Tables sur lesquelles ils doivent lire les Loix de leur Art. Mais c’est une supposition qu’on aura bien de la peine à établir, à moins que par le mot de Theses, on n’entende parler ici d’une These de M. Santeul, dont es Auteurs du Mémoire, comme nous le verrons dans la suite, se plaignent si amerement, laquelle est imprimée avec le Latin d’un côté, & la Traduction François de l’autre ; mais c’est une seule These, les autres ne sont point traduites[1]

  1. C’est une These qui n’a point été soute-