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stupides y croyaient ; les gens du cardinal de Richelieu n’y croyaient pas, mais voulaient qu’on y crût ; les gens instruits n’y croyaient pas et s’indignaient de voir jouer une farce si ridicule, si insultante à la raison, à la vérité, et dont le dénouement fut si horrible et si malheureux.

Lorsque le roi, dit Fevret, ne bâilla plus d’argent pour exorciser les religieuses, le diable les quitta ; et quelque temps après il y eut à Chinon des religieuses qui voulurent faire les possédées comme celles de Loudun ; mais trois évêques étant venus à Chinon pour prendre connaissance de ce fait, chassèrent le diable du corps de ces filles, avec le fouet qu’ils leur firent donner.




CHAPITRE XVIII.

Religieuses de Saint Louis de Louviers.


En 1647, le sieur Desmarets, prêtre de l’oratoire et sous-pénitencier de Rouen, sous la dictée de Magdeleine de Bavent, religieuse, sa pénitente, rédigea un mémoire où sont dévoilés les