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criant à Piton de ne point le tuer ; mais celui-ci, prenant son arbalète, lui lança le garrot qui estoit dessus ; Travers, atteint et percé d’outre en outre, mourut dedans la rivière.
    Piton était un homme d’une extrême violence ; et il avouait beaucoup d’autres faits moins graves que celui qui précède, mais qui accusaient son caractère emporté et sa vie désordonnée.
    Poursuivi en vertu de décrets de prise de corps, il était en fuite depuis six ans. « Puys le dict tems, ses terres estoyent demouréez en friche et en ruyne. — Les six filz de Richard De la Houssaie, sieur de Flancourt, ses cousins et ses ennemis capitaux, puissans et redoubtéz au pays, l’avoient poursuivi à outrance, pour le tuer avec haquebustes et pistolets. »
    Lui et ses amis « avoient eu querelle contre des gentilshommes du pays, ses parens ; îlz s’estoient charché les ungs les autres par amas de gens, soudartz et porte d’armes. »


1557. Le sieur D’Auzebosc (noble homme), neveu de Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois »

Martin Mignot, écuyer (noble homme), seigneur de Biévredent, de la paroisse de Fry, non loin d’Argueil, entre Neufchâtel et Gournay.

    « Ilz s’estoient trouvéz ensemble à quelques jeunesses… » C’est tout ce que dit le registre du chapitre.


1558. Loys Lesens, écuyer (noble homme), de la paroisse de Reviers, diocèse de Bayeux, demeurant à Vassy, près de Vire.
    Il avait, de complicité avec plusieurs, assassiné, à Caen, l’enquesteur Godes.
    Il avait mis le feu à la maison de ses belles-sœurs. ( Voir l’histoire.)