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avait enlevé « par voye de faict et auctorité de justice, plusieurs beufz appartenantz au dict Giffard. »
    21°. « Par plusieurs foys et en divers jours, il avoit faict plusieurs portz d’armes, accompagné de gentilzhommes, tant durant la foyre de Guybray que en autres lieux. »
    22°. A la foire de Guibray, en 1540, lui et quelques gentilshommes ayant mené aux prisons de Falaise un des varletz de Michel De Saint-Germain, il s’en suivit une querelle entre eux et ce gentilhomme, qui reçut un coup d"épée, d’estoc, à un bras.
    23°. Il avait maltraité et tenu, quelque tems, en chartre privée un sergent qui venait de saisir un cheval appartenant à sa mère.
    24°. Dans une rue de Falaise, il tira son épée pour tuer un cordonnier qui tardait à lui livrer deux paires de souliers qu’il lui avait commandées. Puis il alla prendre, dans la boutique de cet artisan, les deux paires de souliers, qu’il ne paya jamais.
    25°. Lui et son frère avaient souffleté, dans une rue de Falaise, deux personnes, un prêtre entre autres, « à raison de quoy se feist esmotion de peuple. »
    26°. Lui et son valet avaient, une autre fois, encore à Falaise, excité par leurs insolences, une émeute populaire ; ils avaient tiré leurs épées contre le peuple.
    27°. Lui et ses amis donnèrent un coup d’épée à un sergent qui était venu l’ajourner à donner trêves à un nommé Les Fossés.
    28°. Deux fois lui, ses amis et ses gens, étaient allés loger dans un prieuré, près de Bayeux, y avoient faict grand despence des biens du dict prieuré, et s’étaient retirés sans payer. Ses domestiques y avaient volé des poules. Fontenay avoua « que depuis qu’il estoit en l’estat de la gendarmerie, il avoit tenu les champs avec plusieurs autres gens d’armes, et en