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qu’il avoit du roy », et, ces lettres, ces ordres, il les communiqua à M. De Cottecôte, en remarquant que le prisonnier était maintenant au Vieux-Palais, et qu’à dix heures du soir il était trop tard pour qu’on ouvrît les portes de ce château-fort ; il aviserait, le lendemain, à ce qu’il aurait à faire ; mais l’huissier qui avait si scandaleusement troublé la cérémonie, et ceux qui l’avaient secondé, devaient être sévèrement châtiés, et, à cette fin, envoyés au conseil privé du roi ou au grand-conseil. Après avoir entendu le rapport de M. De Cottecôte, le parlement, sentant la nécessité de protester contre toute idée de connivence entre lui et ceux qui avaient troublè la fête et mis la ville en rumeur, déclara « tortionnaire et fait contre et au préjudice de son arrêt et de la liberté de la cérémonie publique, le haro interjeté par Eustache De Saint-Aignan, sieur de Launay, sur Hector De Barville, sieur du Parc, délivré au chapitre. » Ce gentilhomme et Bourrey furent condamnés chacun à vingt-cinq livres d’amende. L’arrêt ordonna que « Barville seroit remis en tel estat qu’il estoit auparavant le haro, pour que les solemnitéz accoustumées en tel acte pûssent estre faictes et parachevées. » Une information eut lieu sur les forces, troubles et insolences qui avaient esté faictes lors de la dicte solemnité. Le lendemain, par suite de renseignemens plus précis sur la conduite de Bourrey, commis à