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Après les travaux de longue haleine qui ont illustré le nom de M. Floquet, il faut citer les opuscules. La plupart appartiennent au genre historique, et pourraient être proposés comme modèles.

Ce sont, dans la Bibliothèque de l’École des chartes, une Requête en vers français adressée le 23 février 1570, au parlement de Normandie, par les suppostz de la Basoche de Rouen ; — l’Histoire des Conards de Rouen, l’un des morceaux les plus spirituellement écrits de notre auteur ; — dans la Revue rétrospective, le Rôle politique de P. Corneille pendant la Fronde ; — dans les Mémoires de l’Académie de Rouen, des Réflexions sur un passage de l’Histoire de la vie et des ouvrages de Pierre Corneille, par M. Taschereau ; — un Document relatif à Pierre Corneille ;Établissement à Rouen, en 1604. d’une manufacture de soieries favorisée par Henri IV ; Lettre inédite de ce monarque relative à cet établissement ;Lettres de noblesse accordées au père du grand Corneille ;La Charte aux Normands[1] ;Notice sur les tombeaux de Claude Groulart, premier président du parlement de Normandie (de 1585 à 1607) et de Barbe Guiffard, sa seconde femme, découverts à Saint-Aubin-le-Cauf (canton d’Envermeu, arrondissement de Dieppe) ;La Maison des Basnage ;Lettre inédite de Jouvenet et Notice à ce sujet.

Les Anecdotes normandes tiennent le milieu entre le genre historique et le genre littéraire. Elles furent composées à de longues années d’intervalle, et sous des inspirations très différentes.

Presque toutes furent lues à l’Académie de Rouen et publiées dans ses Mémoires. Ce sont : Louis XI et la Nor-

  1. Cette dissertation fut lue à la séance solennelle des Antiquaires de Normandie, qui l’insérèrent dans leurs Mémoires, tome XIII (1844), p. VI-XXII. On la retrouve aussi, avec quelques légers changements, dans la Bibliothèque de l’École des Chartes, tome IV, p. 42-61.