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COMPLÉMENT

pagner dans le monde, et pour toutes les circonstances délicates de la vie. Une mère veuve reçoit chez elle le fiancé de sa fille ; un père ne peut le recevoir sans être aidé par une femme. Une vieille fille ou veuve doit, dans les mêmes circonstances, prendre chez elle une parente ou amie âgée, ou aller résider chez une d’elles.


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Étant donné un repas où se trouvent deux sœurs de vingt-cinq et de vingt-huit ans, dont la plus jeune vient de se marier, c’est celle-ci qui reçoit les honneurs, quoiqu’elle soit la cadette. Il est même poli de paraître croire que la non mariée est la plus jeune.


?

Une fille qui n’est plus de la première jeunesse est mise sur le même rang d’une femme mariée, du moment qu’elle va dans le monde seule, sans sa mère ; je veux dire qu’on lui rend les honneurs dus à son âge ; elle est censée ne plus avoir de prétention à la jeunesse.

Il ne faut pas se hâter cependant de traiter sur

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